Le colloque international « Biologiser les faits sociaux. La ‘biologie’ comme justification des discours et des pratiques » se tiendra à l’ENS de Lyon (site Buisson) les 22 et 23 novembre 2018. Les inscriptions sont obligatoires et ouvertes jusqu’au 7 novembre 2018. Vous pouvez cliquer ici pour avoir accès au formulaire.
Le programme définitif est également téléchargeable ici.
Jeudi 22 novembre 2018
08h45 – 9h30
Accueil et petit déjeuner
Hall du site Buisson (Ifé)
9h30 – 10h
OUVERTURE
Salle D8 001 (salle de conférence)
Mot de la Présidente d’honneur, Christine Détrez (professeure des universités en sociologie, ENS de Lyon, Centre Max Weber)
Présentation du Laboratoire “Corps ordonnés” et du colloque par le comité d’organisation
10h– 12h
PLENIERE – VULGARISATION, USAGES ET APPROPRIATIONS DES SAVOIRS BIOLOGIQUES
Salle D8 001 (salle de conférence)
Animée par Justine Vincent
Sébastien Lemerle (maître de conférences en sociologie et information-communication, Université Paris-Nanterre, CRESPPA)
« Neurobiologisation du social et socialisation des savoirs neurobiologiques : le cas du cerveau reptilien »
Pascal Ducournau (professeur des universités en sociologie, Université de Franche-Comté, LASA)
« Vérité de l’ADN ou géno-mythologies ? La biologisation de l’identité à l’heure de la ‘génomique récréative’ »
12h – 13h30
Déjeuner
RU Descartes pour les personnes qui communiquent
Libre pour les auditeurs et auditrices
13h30-15h30
ATELIERS EN PARALLELE
Atelier 1. Biologiser le soin : les tensions entre déterminations biologiques et injonctions sociales
Salle D8 003 – Modération : Thomas Crespo
- Marlène Bouvet (doctorante en sociologie, ENS de Lyon, Centre Max Weber) Une légitimation paradoxale de la tristesse : entre biologisation de la dépression et injonctions au travail sur soi
- Abigail Bourguignon (doctorante en sociologie, EHESS, CESSP-CSE et Arènes) « Le bégaiement, c’est dans le cerveau » : approche sociologique de la biologisation sous tension d’un trouble de la parole
- Mathias Winter (pédopsychiatre et doctorant en anthropologie médicale, IHRIM) La plasticité cérébrale comme opérateur de transformation sociale : L’exemple des interventions précoces et intensives dans les troubles du spectre de l’autisme.
- Nadège Draperi (doctorante en sociologie, EHESS, Centre Max Weber) Faire l’expérience de la génétique
Atelier 2. Biologiser les représentations du corps défaillant : entre réhabilitation et surveillance
Salle D8 006 – Modération : Elif Can
- Elodie Fornezzo (doctorante en Sociologie, Université de Lorraine, Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales) Légitimation des pratiques et redéfinition des restes humains : le nettoyage après décès au prisme de la biologisation
- Marie Le Clainche-Piel (docteure de l’EHESS / Institut Marcel Mauss) L’IRM ou la parole. À propos de l’administration de la preuve de l’acceptation d’un don de visage
- Laetitia Lamongie (doctorante en sociologie, Université de Lorraine, Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales) Une biologisation des pratiques de surveillance corporelle ? l’exemple du développement d’un dispositif de télésurveillance médicale à domicile pour des patients atteints d’insuffisance cardiaque
- Léa Delmaire (doctorante au Centre d’Histoire de Sciences Po) La tuberculose, une question de comportements ou une question de bacilles ? La santé publique comme fabrique de normes, Turquie, 1948-1960
15h30 – 16h
Pause café
Salle D8 004 (Salon)
16h – 18h
ATELIERS EN PARALLELE
Atelier 3. Biologiser les pratiques alimentaires : légitimer des consommations dominées ou alternatives
Salle D8 003 – Modération : Metin Ceviczi
- Arine Kassabian (doctorante en STAPS, Université Rennes 2) Justifications biologiques des préférences alimentaires exprimées par les bénéficiaires d’aides alimentaires : analyse de notes d’observations participantes
- Emmanuelle Lefranc (doctorante en Sciences Sociales à l’Institut Interdisciplinaire de l’Anthropologie du Contemporain, EHESS-Paris) Les évictions alimentaires : une subversion à corps défendant (sous réserve de confirmation)
- Virginie Wolff (doctorante en Sciences Sociales, UMR 7367 Dynamiques Européennes, Université de Strasbourg) La sensibilité du corps comme légitimation de choix alimentaires et de modes de vie spécifiques : l’exemple des “sensibles au gluten”
Atelier 4. Biologiser le corps féminin : défendre ou contester l’ordre social de genre ?
Salle D8 006 – Modération : Laurine Thizy
- Mélodie Gauglin (doctorante en sciences politiques, ENS de Lyon, Centre Max Weber) Entre “ordre moral” et “ordre naturel”: légitimer des représentations conservatrices en utilisant le référentiel biologique
- Anne-Charlotte Millepied (doctorante à l’EHESS (Iris) et à l’Université de Genève) La “maladie” des règles et “l’infériorité naturelle” des femmes: entre biologisation et psychologisation
- Cécile Thomé (doctorante en sociologie à l’EHESS / Iris) « Arrêter les hormones » pour sortir de la biomédicalisation du corps ? Les paradoxes de l’utilisation des « méthodes naturelles » de contraception
- Aurore Koechlin (doctorante en sociologie, Université Paris 1, Laboratoire Cetcopra) Le recours à la biologisation dans le cadre de la consultation gynécologique : un retour du « naturel »?
18h – 19h30
Cocktail dînatoire
Salle des colloques, RU Descartes
20h – 22h30
PROJECTION DE LA SOCIOLOGUE ET L’OURSON, ETIENNE CHAILLOU ET MATHIAS THERY, 2016.
Rencontre et débat en présence de la sociologue Irène Théry.
Salle de conférence située au 1, Place de l’école
Vendredi 23 novembre 2018
08h45 – 9h30
Accueil
Hall du site Buisson (Ifé)
9h30 – 12h
ATELIERS EN PARALLELE
Atelier 5. (Dé)biologiser la naissance : questionner les normes de maternité selon la classe et la race
Salle D8 003 – Modération : Justine Vincent
- Maëlys Bar (doctorante en sociologie, ENS de Lyon, Centre Max Weber) La césarienne, une pratique « contre-nature » ? Biologisation de la naissance et construction du corps maternel
- Marie Gomes et Béatrice Jacques (chargée de cours en philosophie, Université Bordeaux Montaigne et MCF en sociologie, Université de Bordeaux) Démédicaliser la naissance : une biologisation d’un fait social ?
- Gül Bolat (masterante, Institut de Géographie, Paris IV Sorbonne) (Dé)coloniser et (dé)biologiser l’accouchement en France. La justice reproductive comme cadre de réappropriation de l’expérience maternelle
- Priscille Sauvegrain (sociologue et sage-femme. Inserm, équipe EPOPé) Des “femmes africaines” à la “mère africaine”, analyse de l‘émergence d’une figure sociale dans les services de maternité
Atelier 6. Biologiser les discours et normes dominantes : la science au service de l’idéologie ?
Salle D8 006 – Modération : Quentin Zimmermann
- Jean-Louis Marin-Lamellet (docteur en études anglophones, Université Savoie-Mont- Blanc, Triangle) Cultiver l’individu, réformer la société : l’idée d’«évolution sociale » au prisme du réformateur américain Benjamin O. Flower (1889-1918)
- Radoslav Gruev (docteur en sociologie, Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales) Scientisme biologique et totalitarisme : le corps de l’homme nouveau socialiste
- Majid Embarech (doctorant en histoire, Université Côte d’Azur, Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine) La vision de l’Arabe dans l’Algérie coloniale : vers une biologisation du racisme colonial ? (Fin du XIXème siècle-années 1950).
- Bérangère Tarka (doctorante en anthropologie et sociologie, Université Lyon 2) Techniques d’identification : De la théorie du « criminel né » au portrait-robot génétique
- Kévin Bideaux (doctorant en études de genre et art, LEGS, Université Paris 8) – Le rose féminin: Entre biologisme et idéologie. Biologisation de la symbolique féminine du rose en occident
12h – 13h30
Déjeuner
RU Descartes pour les personnes qui communiquent Libre pour les auditeurs et auditrices
13h30 – 16h
TABLE RONDE PLURIDISCIPLINAIRE – BIOLOGISER LES FAITS SOCIAUX : QUAND LES NEUROSCIENCES DEVIENNENT INCONTOURNABLES
Salle D8 001 (salle de conférence)
Catherine Vidal (neurobiologiste et directrice de recherche à l’Institut Pasteur)
Laurent Dartigues (chargé de recherche au CNRS, Triangle)
16h – 16h30
Pause café
Salle D8 004 (Salon)
16h30 – 17h30
PLENIERE DE CONCLUSION
Salle D8 001 (salle de conférence)
Dominique Memmi (directrice de recherche au CNRS – CRESPPA)